Mon père Bernie Cain a vécu
ses derniers moments à la maison entourée de sa famille. Ayant reçu le diagnostic
de mélanomes en 2007 avec un pronostic non favorable mon père a immédiatement
prononcé le désir de demeurer à la maison et de ne pas passer ses derniers
moments sur un lit d’hôpital.
Étant donné que j’étais dans
le domaine de la santé et que je savais très bien prendre soin des gens qui
étaient malades, j’ai pris la décision avec l’aide de ma mère de discuter
ouvertement des opportunités qu’avait mon père. C’est alors que nous avons
respecté sa volonté.
Après le départ de mon père
en 2009, j’ai beaucoup réfléchi au cadeau qu’il m’avait offert. Le cadeau du
temps de qualité passé avec lui avant de se dire à plus tard. Nous discutions
de tout et de rien, de la vie en générale, des moments inoubliables et des
étapes auxquels nous devions passer à travers suite au diagnostic qu’il avait
reçu précédemment. Un jour lorsque ma mère était sortie pour quelques heures,
mon père m’a fait part de ses désirs les plus chers. Étant un homme avec une
fierté incroyable il voulait s’assurer que sa famille ne manque de rien.
Après avoir fait de mon père
un homme heureux, j’ai eu le goût de vouloir donner l’opportunité à des gens atteints
de cette maladie de demeurer à la maison jusqu’à la toute fin et d’être entouré
de ceux qu’ils aiment. C’est pourquoi la fondation Bernie Cain a été mise sur
pied le 10 mai 2009 en mémoire d’un homme qu’on ne pourra jamais oublier.